Et Papa ? Et Grand-mère ?
Et avant la nidation ?
- Leurs rejetons sont moins actifs que ceux des rats non alcoolisés
- L'intensité de cette diminution du niveau d'activité est liée à la dose d'alcool ingérée
- Leurs rejetons femelles performent moins bien dans certaines tâches d'apprentissage.
Déjà en 2009, à partir d’une revue de littérature sur les recherches animales réalisées aussi dans un cadre épigénétique, Philip C. Haycock suggérait qu’il pourrait y avoir 3 moments-clés avant le début de la période fœtale au cours desquels la consommation d’alcool par les parents pourrait avoir des impacts négatifs sur le développement du futur bébé :
- La préconception, impliquant donc tant la consommation d’alcool par la future mère que par le futur père.
- La préimplantation, impliquant encore la consommation d’alcool des parents pendant l’ovulation et la fécondation de l’ovule par les spermatozoïdes.
- La gastrulation (entre le 14ème et le 15ème jour de la grossesse), soit quelques jours après l’implantation (ou nidation), mettant en cause la consommation maternelle.
Haycock découvre aussi certaines expérimentations mettant en évidence qu’il pourrait en outre y avoir transmission intergénérationnelle des changements épigénétiques. Ceci rejoint des recherches amorcées entre la fin du 19ème siècle et le début du 20ème siècle : celles de Frédéric Combemale (France) sur les effets de l’alcoolisme des parents et des grands-parents sur leurs descendant(e)s ainsi que
- La consommation d'alcool par le père avant la conception peut avoir un impact sur le fœtus.
- La consommation d'alcool de la mère avant la conception et dans les deux semaines suivant celle-ci (donc avant qu'elle connaisse son état de grossesse) peut elle aussi comporter des risques pour le fœtus.
- La consommation d’alcool par les ascendant(e)s peut aussi avoir un impact sur leur descendance.